Déléguées et délégués de la SAGNU : la préparation demeure la clé du succès

29 mars 2018
par Ève Lessard, photo: Jocelyn Riendeau

Ève Lessard
Jeune journaliste – Simulation de l’AG des Nations Unies 2018
Collège Mont Notre-Dame, 4e secondaire

Une bonne déléguée ou un bon délégué de la Simulation de l’assemblée générale des Nations unies doit non seulement être à l’aise de défendre les intérêts de son pays, mais elle ou il doit aussi savoir bien s’exprimer.

Pour y parvenir, il faut consacrer des heures de préparation, de recherche et d’organisation. En effet, la SAGNU, c’est beaucoup plus qu’une journée.

L’organisatrice de l’évènement et agente d’éducation à la citoyenneté mondiale au Carrefour de Solidarité Internationale (CSI), Michèle Côté, explique qu’un long processus débute dès le début de l’année dans chaque école secondaire participante.

La personne responsable de l’événement dans chaque établissement scolaire a la responsabilité de recruter les élèves qui seront les membres des délégations.

Par la suite, au début du mois de décembre, des responsables du CSI ainsi que toutes les personnes participantes se rencontrent afin de faire une pré-simulation. Cette année, c’est le Collège Mont Notre-Dame qui les a accueillies. Durant cette journée, trois ateliers sont proposés à la centaine de jeunes. Cela leur permet de se familiariser avec les autres jeunes et avec les généralités de l’ONU. C’est à ce moment que sont également choisis les pays que les élèves représenteront et les sujets des commissions. Ensuite, les déléguées et les délégués doivent faire de la recherche sur les intérêts et opinions de leur pays pour pouvoir débattre leur point.

Dans le cadre de la 20e édition de l’évènement, la simulation s’est déroulée au Club de Golf de Sherbrooke. Selon la conseillère pédagogique de l’École de politique appliquée, Marie-Ève Rouleau, ce qui fait qu’une ou un jeune d’une délégation se distingue des autres est « sa capacité à être un leader positif. Cela lui permet d’écouter les autres et aussi de proposer des idées ».

Selon plusieurs participantes et participants de la SAGNU, il faut également s’être bien préparé à respecter les procédures requises, à parler fort et d’avoir un langage distingué et de bien articuler.