SAGNU: La France et la Belgique prennent leur place

17 mars 2017
par Adam Lafrance et Marc-Antoine Lapointe, photo: Jocelyn Riendeau

Adam Lafrance et Marc-Antoine Lapointe
Jeunes journalistes – Simulation de l’AG des Nations Unies 2017
Collège du Mont-Sainte-Anne, 5e secondaire
 

Le mercredi 22 février 2017, un grand événement s’est déroulé au Collège du Sacré-Cœur de Sherbrooke : la 19e Simulation de l’Assemblée générale des Nations unies (SAGNU). Deux sujets étaient à l’ordre du jour. Une première commission portait sur la mortalité infantile et la deuxième commission, sur les migrants internationaux. Nous couvrirons aujourd’hui la commission concernant les migrants internationaux. Globalement, les jeunes diplomates ont proposé deux solutions pour faciliter l’accueil des migrants dans le monde.

La première solution consiste en la création d’un fonds international et la deuxième proposition touche à l’intégration des migrants dans leurs pays d’accueil. La délégation de la France s’est beaucoup impliquée dans les discussions concernant les migrants internationaux. La France s’est dite prête à aider tous les pays qui auraient des besoins, tant économiques, militaires ou humain. De son côté, la Belgique a lancé une idée qui a pris une grande place dans les discussions de l’assemblée. Elle a proposé de créer un fonds international pour aider les migrants. L’un des représentants de la Belgique, M. Vincent Giangioppi,  a dit

«que le fonds international servirait si un pays a besoin de support monétaire, matériel ou de ressources humaines. Le fonds préviendrait la concentration d’un grand nombre de migrants dans certaines métropoles de l’ouest du globe et ultimement, il contribuerait à une meilleure intégration des migrants dans leurs nouveaux pays.»

Prenons l’exemple de la Grèce. La délégation de la Grèce propose que leur pays serve de terre d’accueil temporaire pour les familles immigrantes jusqu’à ce qu’elles trouvent un endroit désigné pour s’établir. Donc, la Grèce pourrait bénéficier de ce fonds pour aider les humains qui ont besoin.

Certains pays ne veulent accueillir aucun immigrant sur leur territoire; soit par manque d’espace, par manque d’argent ou par crainte pour la sécurité de leur nation. La Jordanie, par exemple, ne peut plus accueillir de migrants, parce qu’elle fait face à un manque d’espace. La Syrie, elle, ne peut pas être une terre d’accueil actuellement, car le pays est en guerre et demande de l’aide pour sécuriser ses frontières. Lors de l’assemblée, la délégation de l’Afghanistan a répondu à l’appel de la Syrie. Elle veut aider le pays concerné à mieux sécuriser ses frontières. Les États-Unis d’Amérique, quant à eux, ne veulent point accepter des personnes immigrantes dans leur pays. Ils se disent trop touchés par les attentats terroristes qui se sont passés dans leur pays.