SAGNU: Les coulisses

15 mars 2017
par Océane Dandurand, photo: Jocelyn Riendeau

Océane Dandurand
Jeune journaliste – Simulation de l’AG des Nations Unies 2017
École secondaire de l’Odyssée, 3e secondaire
 

La Simulation de l’Assemblée générale des Nations unies (SAGNU), proposée depuis 19 ans aux jeunes de niveau secondaire, est une activité enrichissante et intéressante, autant pour les jeunes que les adultes. Les jeunes délégué.e.s y négocient, discutent et cherchent des solutions à différents problèmes au niveau international.

Une centaine d’élèves provenant de huit écoles étaient réunis au collège de Sacré-Cœur le 22 février dernier. Stressés mais très heureux d’être là, les élèves sont arrivés ce matin bien préparés, mais surtout motivés.

La journée a commencé par un discours de Jacqueline Belleau qui représentait la ministre fédérale Marie-Claude Bibeau. Elle nous a offert un discours touchant, racontant son expérience à l’ONU et son parcours.

La SAGNU, comment ça se passe?

C’est simple : les jeunes de secondaire 4 et 5 sont d’abord invité.e.s à s’inscrire au projet en automne. Au cours des mois à suivre, ils reçoivent une formation qui leur est donnée par des étudiant.e.s en politique appliquée de l’Université de Sherbrooke. Les délégué.e.s effectuent aussi des recherches à la maison, selon le sujet et le pays qui leur sera attribué. Chaque délégation doit le mieux possible représenter son pays et carrément entrer dans le « personnage ».

« Chaque année, la simulation se déroule dans une école différente » ajoute Michèle Côté, l’une des organisatrices de l’évènement qui travaille au Carrefour de solidarité international. « Cet événement permet aux jeunes de découvrir comment se passe une assemblée de l’ONU et de les intéresser à la politique internationale » poursuit-elle.

D’ailleurs, pour la première fois depuis 19 ans, un volet « jeune journaliste » a été ajouté. Ce nouveau volet permet aux élèves de voir le monde du journalisme de plus près, que ce soit pour écrire un article ou interviewer les organisateurs, des élèves et même Mme Belleau. Les jeunes journalistes ont aussi eu la chance de côtoyer René-Charles Quirion de la Tribune en tant que journaliste-mentor qui les a conseillé.e.s tout au long de la journée.