La 26e édition de la Simulation de l’Assemblée Générale des Nations Unies (SAGNU)

13 mars 2024

1 mars 2024 par Dominic Delude

La 26e édition de la Simulation de l’Assemblée Générale des Nations Unies (SAGNU) a eu lieu ce mercredi 28 février au Mont Notre-Dame. Un événement unique au Québec : 120 jeunes délégué.es, venus de 10 écoles différentes, ont simulé une assemblée générale sur des enjeux de notre société moderne.

Photo prise par Marianne Rouleau

 

Les jeunes du secondaire entrent dans la peau de diplomates comme de vrais négociateurs du pays qu’ils représentent. Le but de la SAGNU, selon la présidente de l’assemblée, « est d’initier les jeunes du secondaire au monde des nations unies, à la gouvernance internationale. Quand l’on parle de gouvernance internationale, on parle d’objectif commun, mais aussi, de beaucoup de défis assez complexes ».

Le premier enjeu discuté pendant l’Assemblée est la migration climatique, qui est le déplacement forcé de peuple causé par les changements climatiques. À cause des changements climatiques, de plus en plus de personnes sont forcées de quitter leur pays ou le territoire sur lequel elles vivaient. Les changements climatiques font élever le niveau de la mer, ce qui réduit les terres habitables. Ils créent aussi des sécheresses, de la désertification et augmentent la salinité des terres agricoles. Tous ces éléments nommés a priori et d’autres sont des causes obligeant les populations à migrer. En commission, des solutions ont été discutées, votées puis ajoutées à la résolution. Parmi ces solutions votées, la création d’un système de justice climatique, géré et financé par l’ONU qui serait composé d’experts impartiaux.

Le deuxième enjeu est la souveraineté alimentaire. « Par souveraineté alimentaire, on entend le droit des peuples à définir et à réglementer la production et les échanges agricoles nationaux de manière à atteindre des objectifs de développement durable; à déterminer leur degré d’autonomie alimentaire et éliminer le dumping sur leurs marchés ». Plusieurs choses peuvent être des troubles pour atteindre la souveraineté alimentaire. Pour commencer, les grandes entreprises alimentaires qui produisent et vendent la majorité des aliments. Ensuite, les citoyens qui ne peuvent pas avoir la même capacité pour se nourrir, il y a une division entre les pays du Nord où l’on peut observer une surconsommation et du gaspillage alimentaire et les pays du Sud où les citoyens ne mangent pas toujours à leur faim.  L’une des solutions implantés dans la résolution est de mettre sur pied un fond commun dont les fonctions seront de construire des infrastructures agricoles pour la production et l’exportation des biens agricoles.