Soutenir l’espoir un don à la fois

23 mars 2021

L’automne dernier, nous vous avons invité.es à « Porter la solidarité » en soutenant notre projet en santé et droits sexuels et reproductifs au Pérou et vous avez répondu présent.es! Grâce à votre mobilisation, nous avons atteint notre objectif de 5000$.

Depuis, les inégalités et les injustices ont continué de s’exacerber et les besoins de s’accroître. Résultat : des millions de personnes ont basculé dans l’extrême pauvreté, menaçant leur sécurité alimentaire et leur capacité d’obtenir des soins de santé. Si nous faisons tous face à la même tempête, il est clair que nous ne disposons pas tou.tes du même bateau pour la traverser.

C’est pour cette raison que nous faisons de nouveau appel à votre générosité dans le cadre de notre campagne annuelle de financement, qui mettra notamment de l’avant notre programmation en soutien à l’entrepreneuriat au Mali. Là-bas, plus de la moitié de la population rurale vit en deçà du seuil de pauvreté national. Et devant l’absence de perspectives encourageantes, certains jeunes décident de joindre les rangs de groupes radicaux, qui leur laissent miroiter un avenir prometteur, créant ainsi un climat d’insécurité. Une réalité qu’il nous était impossible d’accepter.

Un projet symbole d’espoir

Souhaitant remédier à ces problématiques, nous travaillons, en étroite collaboration avec notre partenaire de longue date, Kilabo, à développer une approche de soutien de proximité en entrepreneuriat portée par les acteurs locaux de développement. Djonkoli kènè, l’espace dédié à ses activités personnelles, se veut un projet visant à accroître l’autonomie financière des jeunes et des femmes, d’abord en les inspirant à oser entreprendre puis en les soutenant dans la mise en oeuvre d’initiatives créatrices d’emplois et de richesses.

Ce sont des dons de gens d’ici qui font vivre des projets comme celui-ci, symbole d’espoir pour bon nombre de membres des fédérations paysannes et des associations de femmes, dont Maginè, qui a tenté en vain de mettre en place un commerce d’ustensiles de cuisine dans le village de Timpana. Selon elle, ce sont sa méconnaissance des pratiques de gestion et le manque de soutien de sa communauté qui ont nui au succès de son initiative. La femme de 32 ans perçoit ce nouveau programme de mentorat comme une réponse pérenne à la pauvreté qui afflige son pays.

Mère de sept enfants, Niédjié s’est, elle aussi, réjoui de l’annonce de Djonkoli kènè. « Voilà un autre espoir pour nous les indigentes ! » Bien qu’elle dirige un petit commerce de condiments dans le village de Diéro, la quinquagénaire peine à répondre aux besoins fondamentaux de sa famille depuis le décès de son mari. En dépit de son cran et de sa détermination, elle ne fait pas le poids face aux causes structurelles de la pauvreté.

Mis en branle l’an dernier, le projet a déjà permis à quelque 240 leaders communautaires d’être formé.es et outillé.es en vue d’accompagner des milliers femmes et des jeunes dans l’implantation de leur projet entrepreneurial, travail qu’ils et elles ont amorcé dans les 12 communes rurales ciblées.

changer des vies… ici comme ailleurs

Il est important de ne jamais oublier que la pauvreté n’est pas là pour perdurer : elle peut et doit être éradiquée. Mais pour ce faire, nous devons unir nos forcesEn appuyant la Fondation du Carrefour de solidarité internationale, vous nous donnez les moyens d’agir. Vos dons nous permettent de réaliser des projets à long terme qui répondent réellement aux besoins des populations du Sud.

Merci de contribuer à bâtir un monde plus juste et égalitaire pour toutes et tous.


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