Quand la solidarité internationale croise la science-fiction

15 novembre 2017
par Anne-Marie Bernier - Stagiaire

Le 9 novembre dernier a eu lieu le lancement des Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI) à Sherbrooke, au Bistro Kàapeh Espresso. C’est dans une ambiance chaleureuse et conviviale que nous avons accueilli nos trois panélistes de l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke: Isabelle Lacroix, Pier-Olivier St-Arnaud et Louis Lalonde. Avec dynamisme, nos trois invités se sont prononcés sur la question suivante: quel est le meilleur exemple ou contre-exemple de solidarité internationale dans une œuvre de science-fiction populaire?

La non-solidarité dans District 9

M. St-Arnaud fut le premier à prendre la parole avec son exemple de non-solidarité via le film « District 9 ». Description de moments-clé du film et images à l’appui, M. St-Arnaud expliquait que devant la peur de l’inconnu, il est parfois facile de déshumaniser l’Autre. Il a d’ailleurs fait plusieurs liens entre le film et l’Apartheid d’Afrique du Sud.

Les deux solidarité dans les X-Men

Ensuite, M. Lalonde a poursuivi avec sa présentation des deux visions différentes de solidarité dans les « X-Men ». On y découvre deux démarches d’empowerment des mutants: l’une dans un désir d’harmonie avec l’homo sapiens et une autre de domination pour assurer sa survie. Il s’est référé tant aux bande-dessinées qu’aux films, ce qui a ajouté de l’originalité et de la profondeur à sa présentation. En abordant la métaphore des mutants, il a mis en évidence une volonté des producteurs: celle de traiter de nombreux enjeux sociaux tels que les droits civiques, le féminisme et les droits LGBTQ.

La solidarité internationale parfaite de Star Trek

Enfin, Mme Lacroix a terminé avec son illustration de solidarité internationale idéale à travers la Fédération de planètes unies, de l’univers de « Star Trek ». Mme Lacroix y a fait des liens avec l’ONU sans oublier d’attirer l’attention sur les valeurs de tolérance et de respect aux différences culturelles et raciales qui sont omniprésentes tout au long de l’œuvre.

La soirée s’est terminée sur une période de discussion avec la salle. Les œuvres populaires de science-fiction ne sont pas neutres et grâce à nos panélistes, nous avons pu réfléchir sur les multiples messages qui nous sont adressés.