La SAGNU: pour grandir et évoluer

25 avril 2019
par Audrey Patry Descoteaux - Jeune journaliste - Louis-St-Laurent

Le 26 février dernier a eu lieu la 21e Simulation de l’Assemblée générale des Nations Unies (SAGNU) rassemblant 130 jeunes de 12 écoles secondaires différentes. Six élèves de la polyvalente Louis-Saint-Laurent étaient présents. Les participants étaient regroupés en équipes de deux avec l’objectif de représenter une délégation diplomatique.

Émilie Trudel et Charlotte Roy, toutes les deux en 5e secondaire, représentaient la délégation de Cuba. Laurence Gagné et Marie-Ève Castonguay, les deux coéquipières aussi en 5e secondaire, étaient les déléguées du Japon. Julie-Pier Savard et Felix Cloutier en 4e secondaire étaient immergés dans le rôle de délégués de la Turquie.

Au-delà d’une simulation réunissant des étudiants de la 4e à la 5e secondaire, la SAGNU est une expérience qui fait grandir et évoluer. Plongés dans le rôle d’un délégué du pays auquel ils ont été assigné, les élèves ont dû donner leur opinion et débattre face à l’une des commissions qu’il leur a été attribuée. Il y en avait deux, soit : la lutte en faveur d’une éducation de qualité pour les enfants et la lutte contre les violences basées sur la guerre en contexte migratoire. Ce rôle comporte déjà un certain défi puisque les délégués ont dû employer un langage diplomatique et suivre un protocole structuré durant toute l’expérience.

De plus, ils ont préparé un discours d’environ 1 minute maximum. Ce discours comportant en lui-même un second véritable défi, car il nécessitait de la recherche préalable ainsi qu’une lecture devant l’assemblée. Notons que ce n’est pas tous les jours que nous allons faire un discours devant autant de personnes, avec les intérêts d’un pays dont nous ne possédons pas forcément les valeurs et la culture. En effet, durant la SAGNU, il faut négocier, discuter et trouver des compromis dans le but d’obtenir une solution qui plaît au plus de pays possible, voir idéalement à l’unanimité. Pas évident quand l’on fait face à autant de personnes avec des avis variables.

Pour se préparer à cet événement, nos trois duos ont assisté à quelques midis avec des étudiants universitaires affiliés au projet. Les délégués ont participé aussi à une journée préparatoire où ils recevaient des informations générales et des instructions sur les protocoles spécifiques aux commissions.

Je me suis entretenue avec nos équipes et voici certains commentaires. Pour Émilie et Charlotte, ça leur a permis de travailler sur la gêne et sur le contact avec les autres personnes en général. Elles ont travaillé leurs l’interactions avec des gens inconnus. La délégation de la Turquie formée de Julie-Pier et Félix affirmait que la difficulté n’était pas le sujet en soi, mais que c’était surtout la recherche d’informations servant à former le discours qui était difficile.

Les équipes ont toutes dit qu’elles en étaient sorties avec une évolution. Tous ces défis, autant généraux que personnels, permettent sans aucun doute aux jeunes de combattre certaines difficultés et ça leur permet de développer leur confiance en soi. De plus ça leur permet de comprendre certains enjeux et de se connaître mieux. Cela donne un bagage pour l’avenir et au final une expérience hors du commun.