René-Charles Quirion, journaliste mentor pour la 20e SAGNU

5 avril 2018
par René-Charles Quirion, photo: Jocelyn Riendeau

 

René-Charles Quirion
Journaliste et mentor – Simulation de l’AG des Nations Unies 2018

Sherbrooke – Parrainer huit adolescents intéressés à faire la couverture journalistique de la simulation de l’assemblée générale des Nations unies (SAGNU), voilà l’opportunité que m’offre depuis deux ans le Carrefour de solidarité internationale de Sherbrooke (CSI).

Non pas que j’avais des craintes à cet effet, mais j’ai été agréablement étonné de leur degré de préparation.

S’ils savaient qu’ils devaient assurer la couverture des deux commissions au programme, du 20e anniversaire de l’événement et de l’expérience des délégués, ils ont aussi eu la chance de faire une entrevue avec deux ministres du gouvernement du Québec. Une entrevue ajoutée à pied levée, un peu comme si la simulation voulait les rapprocher encore plus de la réalité du terrain.

Devant la ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec Christine Saint-Pierre et de la Famille et député de Sherbrooke, Luc Fortin, ils paraissaient oui un peu intimidés, mais les ont interviewés de façon très intéressante.

Réunion de production, petite formation et hop les voilà lancés dans les deux commissions à la rencontre de leurs confrères de classe, délégués de la SAGNU.

Avec une heure de tombée rapprochée, ils ont su livrer la marchandise attendue dans leur style et leur couleur journalistique. Déconstruire la forme des textes qu’ils apprennent en classe pour la transformer vers le texte journalistique n’est pas un exercice évident en si peu de temps.

Si l’un des objectifs de la SAGNU demeure d’initier à la politique internationale et la diplomatie, cet ajout du volet jeunes journalistes  met en lumière un autre volet de cette simulation de ces grands rendez-vous internationaux.

Un volet tourné vers le quatrième pouvoir qui à l’heure des fausses nouvelles et des médias sociaux devient de plus en plus essentiel.

Une bien mince contribution de ma part qui j’espère aura à tout le moins aidé ces adolescents allumés à mieux comprendre la réalité journalistique.